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La vallée de la Lizerne jusqu'à Derborence

En partant d'Ardon, rive gauche de la vallée de la Lizerne, en montant à Derborence

Isières

Terrasse au-dessus d’Ardon, autrefois zone de « mayens » réservée au pastoralisme, aujourd’hui vignoble ensoleillé, entouré de bosquets de feuillus et de forêts de conifères. 



Au sommet de la pente, on rejoint le Mayen de la Montau, une bâtisse solitaire au milieu d’une clairière. 


En direction de l’ouest, un chemin forestier nous conduit à la Routia d’où la vue sur la région de Chamoson est spectaculaire, on peut poursuivre plus haut en direction du pittoresque alpage de Vertsan.
 

 

 
Le chemin principal quitte Montau pour entrer dans la vallée de la Lizerne. Dominée par la Ninvoya (1642m) cette route forestière est  entrecoupée de « chenêts » (torrents) dans lesquels, en hiver et au printemps, s’engouffrent les avalanches, d’où le caractère sauvage et la flore particulière de toute cette région.

On poursuit  ensuite à travers les mayens de l’Airette, lieu de départ du sentier en direction de l’alpage d’Einzon et de l’ître du Bouis. 

 

Alpage d’Einzon

Le cirque d’Einzon d’environ 1 km de diamètre se présente en demi-cercle offrant un panorama unique sur la plaine du Rhône et la vallée de la Lizerne. Son alpage toujours en activité se trouve à une altitude de 1680 m.

L’Itre du Bouis


A la cote 2000 m, au-dessus des étables d’Einzon on trouve l’ìtre du Bouis. Cette cabane en pierres sèches et au toit de lauzes, était tout à la fois local de fabrication du fromage, cuisine et dortoir pour les bergers. Cette bâtisse, précieux témoin du passé, a été rénovée et rétablie à l’ancien état par la commune d’Ardon dans le cadre de la protection du patrimoine régional.

L'ître du Bouis est un gîte de montagne ouvert toute l'année et laissé à disposition des montagnards. Du bois est à disposition, mais depuis novembre il risque de ne plus y avoir d'eau. Une petite source non loin peut, peut-être "dépanner". Aucune réservation n'est possible. Ce site est atteignable uniquement à pieds, donc il est interdit en hiver de s'y rendre en raquettes ou à ski de randonnée.
  

En poursuivant plein nord, on prend la route qui mène à Derborence en direction de la Breya. 


 

A partir des mayens de la  Grandzeu (clairière dans la forêt ou grande forêt), le chemin forestier devient sentier qui chemine à travers précipices et forêts pour rejoindre Derborence en passant par les mayens de Servaplan 

 

Montélon, surplombant l'alpage de Vérouet toujours en activité avec ses moutons Nez Noirs et leurs chiens de protection, et enfin Le Liapey et la forêt de l'Ecorcha.

Forêt de l'Ecorcha

La forêt de l'Ecorcha impressionne par ses grands arbres certainement très vieux (environ 450 ans) et antérieurs à la formation du lac à ses pieds. C'est l'une des dernières forêts primaires en Suisse qui s'étend sur 25 hectares . Elle est répertoriée pour des observations scientifiques. En effet, ses sapins monumentaux peuvent atteindre  44 mètres de hauteur et les troncs de ces géants peuvent mesurer jusqu'à 1.50 mètre. 

La forêt vierge de Derborence abrite un sous-bois très riche en espèce végétales et probablement unique puisqu'elle se régénère par elle-même. Elle abrite nombre d'oiseaux, tels que le pic triactyle, l'aigle royal ou encore le fameux gypaète barbu qui a élu domicile dans la région.

 

 

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