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Gypaète barbu

Le projet de réintroduction du gypaète dans les Alpes est sur la voie du succès. Gilde et Pablo se plaisent dans la vallée. La naissance de Arys à Derborence a eu lieu au printemps 2007 (deuxième naissance dans la nature en Suisse, depuis la réintroduction). L’aventure continue…

Gypaetus barbatus > casseur d’os

Famille : Accipitridés
Taille : entre 100 et 150 cm
Envergure : 2,50 à 2,80 m
Poids : de 5 à 7 kg
Incubation des œufs : 55 à 58 jours
Espérance de vie : plus de 30 ans

Le gypaète barbu est le plus grand vautour de la faune européenne. Les deux sexes sont semblables, avec la femelle plus grande que le mâle. Ses ailes larges et pointues et sa queue cunéiforme le rendent facilement identifiable.

Le plumage des ailes se modifie avec l’âge. Les deux premières années, les jeunes ont une couleur sombre et la tête noire ; au cours de la troisième année, la tête et la poitrine s’éclaircissent ; à l’âge de quatre et cinq ans, elles deviennent de plus en plus claires. A six ans le gypaète a sa parure définitive. La couleur ocre orangé du plumage et due à une pratique de bains de boues ferrugineuses (contact des plumes sur les roches ferrugineuses des montagnes).
Les immatures sont entièrement bruns, avec la tête noirâtre. Les yeux sont châtain, et contrastent avec la cornée rouge. Autour des yeux, la peau nue est gris bleuté.

Territoire

Le gypaète vit sur un vaste territoire de 300 à 400 km2. Son habitat favori et un paysage ouvert, au relief vallonné, avec des parois, des gorges et des ravins escarpés. La présence d’ongulés (chamois, bouquetins, chevreuils, cerfs) et de troupeaux domestiques (ovins, bovins, caprins équins) est indispensable pour assurer sa survie.

Le gypaète barbu, victimes de persécutions (chasse systématique, empoisonnements, dénichages, tirs), a disparu des Alpes au début du XXe siècle. Depuis les années 1980, un programme de réintroduction est entrepris dans les Alpes. Trois étapes sont nécessaires pour la réussite d’un tel projet :
– réunir en captivité le maximum de couples reproducteurs pour que leurs jeunes soient remis en liberté ;
– rechercher et préparer des sites de réintroduction ;
– relâcher les oiseaux et suivre leur évolution sur le terrain.

Le premier lâcher a eu lieu en Autriche en 1986. Ce premier essai, un succès, a été suivi chaque année d’autres lâchers en Suisse, en Italie et en France. Plus de cent jeunes ont été réintroduits dans les Alpes 1986. Si une dizaine sont morts (tirs, percussions de câbles aériens, accidents divers), beaucoup ont atteint l’âge adulte. Une dizaine de couples étaient dénombrés en 2004. La première naissance en milieu naturel a eu lieu en 1997 en Haute-Savoie.

 

 

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